Les familles de Sang Pur



Ouvrez le grimoire pour découvrir les familles de sang purs de France ... N'hésitez pas à proposer la vôtre !


Augurey
Azenari
Da Silva
DelaSalle
Etxandi
Follamour
Harispe
Leroy
Luynes
Reynaud
Sallaberry
Augurey
Augurey, ce mot renvoie immédiatement à l'oiseau sordide, celui là même qui annonce la pluie. Un oiseau magique paradoxal, qui écope d'une réputation morbide alors même qu'il est particulièrement inoffensif. Sans doute son faciès peu amène y est pour quelque chose... Dans tous les cas la famille des Augurey l'a choisi pour emblème et son nom est tristement raccord avec son histoire récente.

De nos jours les Augurey sont très peu nombreux. Leur demeure, incartable, se trouve sur une colline dont l'adresse est tenue secrète. On ne sait rien de plus sur eux à l'heure actuelle. Pourquoi faire tant de mystères ? Tout simplement parce qu'une odieuse histoire a secoué le monde sorcier durant les années 2010. Les autorités ont pensé qu'ils étaient fous, la population a poussé des cris d'effroi ou de révolte en entendant cette vilaine histoire. Un véritable scandale qu'on ne pensait plus voir encore secouer notre pays à notre époque. Parfaitement improbable. Des affaires mafieuses chuchotent certains, un règlement de compte particulièrement sanglant embrayent d'autres, des racontars, disent les derniers. Toujours est-il que la version officielle dit qu'une bande de sauvages meurtriers anonymes s'est jetée sur cette famille jusque-là sans grand intérêt pour en décimer ses membres un à un. Les survivants se comptent sur les doigts d'une main. Les portés disparus font encore l'objet de recherches, mais on a peu d'espoir.

Pourtant avant cela les Augurey étaient connus pour leur excentricité amusante. Gentils comme tout, ils étaient bien souvent curieux, avec des mœurs et des parlés bizarres, on les prenait pour les fous du village, mais rien de bien méchant. Le mystère reste donc entier.
Augurey
Azenari
Da Silva
DelaSalle
Etxandi
Follamour
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Leroy
Luynes
Reynaud
Sallaberry
Azenari
Le renard est le symbole de la famille basque Azenari, il orne ses blasons, la ruse dont on le qualifie est certainement une qualité que ses membres affectionnent. Tout comme les autres familles basques, Sallaberry, Etxandi... les Azenari demeurent au sein de l'Euskal Herria, naviguant entre France et Espagne. C'est dans ce dernier pays que les traces les plus anciennes la concernant ont été retrouvées. Des titres de noblesse aussi prestigieux que celui de Grand d'Espagne ont été décernés à ses membres par l'empereur romain Charles Quint dès 1520. Ces cousins du roi d'Espagne se devaient de masquer leur attrait pour la magie, mais cela n'a jamais été un problème pour eux qui se servaient de leurs talents pour se maintenir à cette place privilégiée. Quelques légendes obscures d'empoisonnement et de meurtres discrets pavent leurs routes. Une distinction qui perdit de son charme lorsque la monarchie finit par la distribuer au tout venant. Attribuée à seulement vingt-cinq noms au départ, de nos jours il existe près de quatre cents Grands d'Espagne. Autant dire que cela n'avait plus beaucoup de sens. Lorsque sous Philippe V roi d'Espagne cette-dernière reste sous influence française, les Azenari profitent de l'occasion pour se rapprocher de la France et gagner l'ensemble du pays basque.

C'est une tradition, chez cette famille, de ne pas voir les frontières et de se perdre en voyages et terres lointaines. Aujourd'hui, au Pays Basque, il ne reste que le noyau dur : le patriarche et chef de clan Balthasar Azenari, un musicien et compositeur très connu mais aussi très âgé, et son fils unique Allande ainsi que sa famille proche. Les alliances, souvent matrimoniales, ont dispersé les autres membres aux quatre coins du monde. C'est ainsi que le nom d'Azenari a dépassé les frontières pour s'installer partout, toujours fidèle au noyau de la famille, tandis que cet arbre généalogique grandissant se ponctue de noms parfois très exotiques. Outre les alliances avec les autres familles basques, on retrouve des sonorités lusophones, anglophones, jusqu'en Suède ou encore en Asie. Des liens qui les unissent étroitement à d'autres grands centres d'affaires ou de prestige qui ne font que glorifier les leurs. Si les familles de Sang-Pur sont vouées à l'extinction ? Pas celle-là, elle a su faire fructifier les traditions endogamiques à son propre profit !
Augurey
Azenari
Da Silva
DelaSalle
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Sallaberry
Da Silva
L'une des familles les plus anciennes connues. Les Da Silva appartiennent à la vieille noblesse française, mais une noblesse qui a su s'adapter aux événements pour subsister encore de nos jours. Une noblesse ancienne et moderne tout à la fois, en somme. Leur symbole reste le cardinal.

Si au début de son existence elle n'était rien d'autre que l'ombre des plus grands, la grande guerre sorcière qui eut lieu au début du XIIIe siècle transforma cette chevalerie essoufflée en un étendard qui mena les plus farouches batailles et prit à sa suite nombre de ceux qui s'essuyaient auparavant les godillots sur son dos. Le côté à la fois farouche et ingénieux des Da Silva leur permit, avec l'aide des deux autres familles déjà établies alors et qui allaient donner naissance aux Clans Vert et Bleu, de s'élever à leur niveau. On pourrait presque les dire sortis de nulle part. C'est le cas. Ce fut lors d'une complexe bataille rangée qui vit tomber Baptiste de Lisieux, leader de la révolte face au clan désormais perdu, qu'Ambroise Da Silva, chevalier alors inconnu, prit l'épée pour venger son frère d'armes et la légende dit que les troupes pourtant au bord de la défaite furent si enthousiastes à le suivre qu'ils parvinrent à renverser la situation. Victoire qui fut la première d'une longue série et qui mena directement à l'annihilation des ancêtres qui avaient si durement fauté. Depuis lors, Ambroise est devenu l'un des grands héros nationaux, sa famille a profité de son éclat et ce jusqu'à aujourd'hui.

Les siècles qui suivirent permirent à cette grande famille de se développer. Ils ne restèrent pas des guerriers comme leur fameux ancêtre Ambroise, mais au contraire s'inspirèrent des Médicis qui leur étaient bien connus pour devenir des mécènes. Souvent décriés par la noblesse française, les Da Silva menaient une politique plus proche des habitudes italiennes que de leurs compatriotes et ne rechignaient pas à parler affaires. On peut dire qu'ils n'ont jamais manqué de rien, même pas d'ennemis. Peu à peu le Clan Rouge se forma autour d'eux, ils en devinrent le centre névralgique et donnèrent à cette formation l'élan qu'ils avaient eux-mêmes choisi. Bon nombre de grands artistes et d'innovateurs sorciers ont pu évoluer sous leur aile. La famille si souvent décriée est devenue un pôle certain de culture et d'initiatives. Et d'ouverture d'esprit. Être haï par ses pairs peut donner lieu à une telle qualité : la famille Da Silva est l'une des rares à ne pas voir d'un trop mauvais œil le mélange de son sang avec celui de sorciers moins nobles, à savoir déceler dans la plus infâme des misères le talent le plus prometteur, à ne jamais s'attarder sur le qu'en dira-t-on pour toujours rester fidèle à ses valeurs. Mais si l'on en croit les rumeurs elle est aussi bercée dans la luxure et l'orgueil. Parce qu'une pièce ne dispose pas que d'une seule face, c'est aussi le cas des Da Silva qui bien souvent font scandale, l'amour de la provocation et les magouilles souterraines font aussi partie de leurs vices.

Une famille toujours très active et qui a su préserver son nom jusqu'à nos jours, qui fait toujours l'objet de diverses rumeurs et qui a gardé la main-mise, pour le meilleur et pour le pire, sur une bonne partie du pouvoir du monde sorcier français. Admirée et détestée tout à la fois, sûr qu'elle ne reculera devant rien pour garder la place qu'elle s'est appropriée après tant d'efforts et de sang autrefois versé.
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DelaSalle
Depuis que sa mère a été emportée par la maladie, Walerand DelaSalle est l'héritier de cette famille et de ses traditions. Une famille assez pauvre au demeurant, mais qui grâce au mariage de cet homme avec Aliénor Luynes a vu ses caisses se remplir brusquement. De là à dire qu'il s'agissait d'une stratégie d'héritage... non. On ne convainc par la patronne de ce clan si aisément, et c'est plutôt une histoire d'amour pleine de noblesse qui a su remuer la presse à sensation qui se dessine dans ce rapprochement si tendre. Quoiqu'il en soit, il y a peu à dire sur les DelaSalle. C'est une très petite famille, comme la plupart de celles qui veulent garder un sang très pur, elles ont rarement des ramifications très étendues. Surtout lorsque la fortune ne suit pas. En revanche c'est un groupe plutôt apprécié et bien vu. Travaillant de concert avec le clan Bleu, les DelaSalle sont de grands amateurs de chevaux et possèdent un élevage étonnamment classieux. On dit que l'amour de ces bêtes leur coûterait plus cher qu'il ne leur rapporterait, c'est sans doute le cas, mais les chevaux ailés qui quittent leurs enclos sont les meilleurs du pays. C'est une maison dont la réputation n'est plus à faire.

Ce sont des gens très doux, au faciès un peu rude parfois puisqu'ils passent leur vie au grand air, mais qui ont le cœur sur la main. Ils sont fidèles aux traditions sorcières plus par habitude qu'autre chose, s'ils abusent du mariage consanguin, ce qui parfois se traduit par des maladies sordides, c'est tout simplement parce qu'ils n'ont pas le cœur de laisser à un autre patronyme leur affaire. Une lignée sur le point de s'éteindre, en somme.
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Etxandi
Riches propriétaires terriens de génération en génération, les Etxandi ne font pas, comme certains de leurs congénères, partie d'une noblesse affranchie par des titres. Non, leur sang se suffit à lui-même. Perdue en plein Pays Basque, la famille a fait du village d'Ixtassou sa demeure principale.
Bien que vivant sur les mêmes terres ou presque, elle n'est pas forcément très proche des autres familles telles qu'Azenari ou Harispe, mais entretient déjà de meilleurs rapports avec les Sallaberry ou encore les Leizagoyen, des familles moins condescendantes en somme. Tout simplement parce que même si propriétaire terrien, ça sonne bien, les Extandi sont plus proches de la nature que de leur porte-feuille. Loin d'être des ploucs pour autant, ils naviguent dans un confort plus que respectable, mais cette image leur colle à la peau.

Élevés dans la tradition basque, producteurs de cerises noires et de piment d'Espelette, les membres de la « maison grande », s'ils revendent leur production aux moldus, sont attachés à certains cercles sorciers dans lesquels ils évoluent comme des fins connaisseurs de botanique et de créatures magiques. Ils se caractérisent par une éducation plus laxiste que les grands pontes habituels, mais également par leur attachement au Clan Vert et à ses valeurs. Et aussi un souci d'hérédité. Cette exploitation n'a pas pour but de quitter le domaine des Extandi, il est ainsi hors de question que son héritier perde son nom en faisant n'importe quoi, comme virer sa cuti naturelle ou se décider à une autre activité. Ce serait grand malheur qu'une femme reprenne l'affaire et, par mariage, n'affiche plus le patronyme de la famille. Ces vieilles valeurs se voient aussi dans le peu d'héritiers masculins que chaque génération affiche : trop de mâles au sein d'une famille peut conduire à diviser les propriétés, il est donc de bon sens qu'il y en ait le moins possible afin que les terres restent intactes. Un patrimoine qui exclut donc de lui-même la gent féminine, comme il était de coutume dans le Sud de la France. Les Etxandi n'ont pas inventé le sexisme, ils poursuivent tout simplement les traditions ancrées dans les habitudes de chacun.
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Follamour
L'ancêtre premier que se plaît à reconnaître cette famille lorsqu'elle a un peu trop bu lors des fêtes s'appelait Hubert F. Amaury, un F. qui n'a jamais été identifié dans les livres d'histoire. Nom sans particule puisque la noblesse sorcière ne s'en sent pas l'obligation. Cet homme était célèbre de son temps pour avoir été homme de lettres et amant de la femme d'un seigneur d'Artois. Ce qui lui valut de se faire remercier à grand coup de savate. On raconte que les histoires de cœur pavèrent le chemin d'Hubert qui alignait les conquêtes de façon si inconsidérée que cela lui valut non seulement le surnom de "Follamour" mais aussi de se faire étouffer dans son propre caleçon par un mari jaloux. Il avait eu le temps de semer des enfants au quatre vents, des enfants qui se réunirent pour former le nouveau clan des Follamour. Au moins, ils avaient le sens de l'humour.

Comme il n'était plus question de compter sur papa et que leur nom restait sali par ce vilain Amaury, les Follamour durent pour survivre se trouver une nouvelle source de revenus. L'une des conquêtes d'Hubert était une sorcière grande amatrice de la nature et on disait d'elle qu'elle parlait aux arbres. Elle savait en tirer l'essence permettant de rendre au mieux leur magie, et elle l'enseigna à son enfant, qui à son tour l'enseigna à ses frères et sœurs. Un effort familial qui fit que, bientôt, cette étrange famille se spécialisa dans la fabrication de baguettes magiques.
Elle fut très vite repérée par les sorciers qui avaient grand besoin d'armes, et c'est sans doute à ce moment-là qu'elle noua des liens très fort avec le Clan Bleu. Sous leur férule, elle durcit sa politique : désormais bien considérée dans le monde magique, la famille ne voulait pas voir son nom entaché une nouvelle fois et mit un point d'honneur à respecter toutes les traditions. On ne se mélange pas avec les sorciers moindres chez les Follamour, on préfère la compagnie des grands pontes de sang pur et purement français et l'éducation y est drastique, toute entière tournée sur la fabrication de ces précieuses baguettes dont ils ont obtenu le monopole dans leur pays. Une politique qui explique qu'aujourd'hui le nombre de ses membres s'est considérablement tari. Le successeur direct, Herbert, est ainsi le plus grand espoir de sa famille. Espoir qu'il va rapidement décevoir...
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Harispe
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Reynaud
Sallaberry
Harispe
Quelle distinction pompeuse que celle de Maréchal de France. C'est celle que reçut Jean Isidore, comte Harispe, le 11 décembre 1851 de la main du président Louis-Napoléon Bonaparte. Ce militaire français originaire de Lacarre, dans le Pays Basque, a participé à nombre de combats durant lesquels il a su se distinguer et gagner de hautes distinctions. Ainsi mêlé à l'histoire des moldus, ce que ceux-ci ignoraient et ignorent toujours est que le comte Harispe n'est pas qu'un simple militaire dont le nom orne désormais l'Arc de triomphe de l’Étoile, c'est également un sorcier, et l'un des membres d'une famille au sang plus pur que l'air des hautes montagnes. Très attachée à cette pureté, la famille Harispe est connue non seulement pour sa très grande richesse, mais aussi pour cette haine traditionnelle qu'elle entretient vis-à-vis de ceux qui ne possèdent aucun pouvoir magique. Des êtres inférieurs, répugnants, indignes de se mêler aux sorciers autrement que par l'état de servitude. En cela, on pourrait s'étonner qu'elle ait accepté une distinction qui ne relève pas de la société magique, mais n'est-ce pas un formidable pied de nez au monde d'en face que de lui montrer qu'un sorcier n'a aucun mal à obtenir la distinction la plus haute chez eux lorsqu'eux-mêmes ne sont que des bons à rien ici bas ? C'est un point de vue.

Le château familial se dresse toujours au sein de la petite commune de Lacarre, en Aquitaine. A peine deux cents habitants, autant dire que c'est l'endroit idéal pour vivre une vie de sorcier tranquille tout en profitant du travail des quelques moldus qui subsistent dans le coin.
On pourrait s'étonner qu'une telle famille ait décidé de joindre le Clan Rouge. Mais quel meilleur allié que celui qui tient la bourse ? Et non seulement les Rouges accumulent une fortune en affaires et tiennent celle du pays tout entier, mais les Harispe prennent régulièrement le titre de mécène pour les protégés du Clan, faisant eux-mêmes profiter leurs alliés de leur fortune personnelle. Un échange de bons procédés, donc. Ce sont tous des personnages qui se rencontrent régulièrement pour parler argent, ce n'est donc pas si étonnant qu'ils se connaissent bien. Que sont quelques divergences de points de vue et de valeurs lorsque les gallions sont au rendez-vous ? Visiblement pas grand chose.

A noter que l'héritier actuel, Grégorio Ituren Harispe, est un fabriquant de baguettes reconnu. Mais pas de n'importe quelles baguettes : les plus luxueuses, les plus chères, celles que l'on ne trouve pas dans le marché courant et qui ne sont destinées qu'à quelques privilégiés. Son épouse, Zaola Egillor Harispe, née Iriberri, est un nom tout aussi connu, sinon davantage. Médiatrice de talent, elle a obtenu un traité de paix avec les centaures de Poudlard en 2001 qui lui a valu la reconnaissance qu'elle méritait. Comme quoi il n'y a pas que l'argent qui entre en compte, les activités des Harispe concordent assez bien avec les pôles régis par le Clan.
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Leroy
Luynes
Reynaud
Sallaberry
Leroy
L'histoire des Leroy remonte à celle de Guillaume le Conquérant. On sut de ces Normands de souche qu'ils avaient participé à la conquête de l'Angleterre, pays dans lequel ils gardent encore un pied, mais les traces de leurs faits sont très vagues dans les livres d'histoire. Pour cause, il a fallu effacer jusqu'à leur nom après la Loi du Secret édictée en 1300 qui a supprimé les sorciers de la vie des moldus. Quoiqu'il en soit voilà une famille qui peut se vanter de faire remonter sa noblesse à plus d'un millénaire. Et pas seulement la noblesse du titre, mais celle du sang. Même parmi les moldus les Leroy avaient conservé une branche principale parfaitement pure.

Ce n'est pas le cas des branches secondaires. Les Leroy sont très nombreux et ce n'est pas grâce aux mariages consanguins, non, c'est parce que les nombreuses ramifications issues de cette famille, qui s'étendent de la France à l'Angleterre en passant par les pays nordiques, sont bien plus laxistes à ce niveau. Un fait que s'empresse de masquer la branche principale au sein de son arbre généalogique.

Ce n'est pas une famille aux mœurs légères. Tout au contraire, on la connaît stricte et austère, ne respectant aucune insubordination qu'elle étouffe derechef dans l’œuf. Les mauvaises langues diront que c'est facile de jouer les nobles lorsque l'on oublie les unions impures et que l'on porte des œillères, mais ce ne sont que des mauvaises langues. D'autant que malgré cette tradition de pureté plus ou moins bien vue à notre époque, les Leroy restent des gens valeureux aux principes archaïques, certes, mais chevaleresques. C'est ainsi qu'on les connaît affiliés au clan Bleu depuis quasiment les débuts de celui-ci.
Augurey
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Leroy
Luynes
Reynaud
Sallaberry
Luynes
Les chevaliers incarnent des valeurs communes, des comportements et des mentalités caractéristiques de la chevalerie, à savoir la valeur guerrière, l'audace, la soif de gloire, le souci de la réputation, le sens de l'honneur, le respect des promesses et de l'engagement personnel mais aussi la largesse, la prouesse, la courtoisie. Les Luynes partagent ce même idéal. De nombreuses chansons de gestes célébrant leurs exploits passés se sont perdues dans l'oubli, mais, parfois, il arrive que quelques membres de ce clan les fredonnent du bout des lèvres.

Le plus connu des membres de cette famille était Henri de Luynes, un chevalier émérite qui, à son époque, était aussi célèbre que Du Guesclin, le héros encore bien connu de nos jours. Mais, comme d'autres des héros de son temps, le nom d'Henri tomba dans l'oubli au fil des siècles. Dans la culture moldue uniquement, car chez les sorciers cela reste un personnage bien connu rattaché à une histoire qui tient plus désormais du mythe que de la véritable trame historique. Il fut très actif dès le début de la guerre de Cent Ans et s'illustra particulièrement lors de la défense de Rennes, assiégée par Henry de Grosmont, duc de Lancastre. Il reste l'un des symboles les plus marquants de la famille.

Une famille au sang très "bleu". Ce clan est le clan du cœur, celui des origines, celui dans lequel ils peuvent s'épanouir dans leur rôle de guerrier courtois. On les verra toujours parmi les têtes pensantes de ce parti.

Une famille qui a su sauvegarder ses traditions. Hors du temps, on pourrait le dire, les Luynes mettent à l'honneur l'équitation, l'escrime, les arts nobles et une éducation des plus archaïques que seules ces familles font encore perdurer. Ce sont de véritables chevaliers perdus dans ce monde qui, peu à peu, se voit rattrapé par la modernité, à la mentalité désuète mais non moins charmante, pleine de fougue et presque... émouvante.
Augurey
Azenari
Da Silva
DelaSalle
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Follamour
Harispe
Leroy
Luynes
Reynaud
Sallaberry
Reynaud
La Maison de Lorraine, qui prit ce nom avec Gérard d'Alsace, mort en 1070, a donné lieu aux ducs de Lorraine, famille qui régna sur le duché de Lorraine de 1048 à 1453, puis de 1473 à 1736, et sur le duché de Bar de 1480 à 1736. Elle n'abandonnera ses droits sur ces deux duchés qu'en 1736 avec le mariage de son héritier, François III, avec la fille aînée de l'Empereur germanique Charles VI, et encore, elle n'abandonna pas les titres correspondants. Ses descendants possèdent encore ces titres, bien qu'ils n'aient aucun droit sur ces territoires, et ces descendants, ce sont les Reynaud.

Il est sans doute difficile pour un moldu d'imaginer que ces ducs de Lorraine ont depuis toujours constitué une famille de sorciers, mais avec la fermeture de la frontière entre le monde de la magie et celui qui l'a exilée toutes les preuves les plus manifestes de cet état de fait ont été supprimées des mémoires comme des livres d'histoire. La Maison de Lorraine a ainsi régné et conversé avec les moldus sans plus jamais révéler sa véritable nature, faisant d'elle une famille qui a prospéré dans le mensonge et le mépris le plus total. Mais une famille qui a directement trait à l'Histoire avec un grand H. Elle a tout gardé de son passé nobiliaire. Mariages arrangés, éducation terriblement conforme aux traditions et cette arrogance, ce goût du scandale, qui caractérisent si bien ces vieilles noblesses dépassées tentant de se faire à l'ère moderne. Sa fortune également, les Reynaud sont terriblement riches. Le chef de famille qui détient aujourd'hui les titres, Charles de Habsbourg-Lorraine, est plus connu côté sorcier sous le nom d'Aaron Reynaud, excentrique suffisant qui ne fait pas l'unanimité et flirte avec les limites de la bienséance. Ses anciennes alliances avec le Clan Bleu, si elles ont toujours cours, semblent mettre plus souvent ce clan dans l'embarras qu'autre chose. D'où son mariage très médiatisé avec Laura Délianne, une Bleue qui, elle, sait faire honneur à ses affiliations.
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Luynes
Reynaud
Sallaberry
Sallaberry
Nom basque signifiant « salle neuve », cela n'a en fait aucun rapport avec la politique de cette famille, mais qu'importe. Le tout est de retenir qu'elle est basque, car la bougresse y tient. Les Sallaberry ont toujours vécu entre les frontières de l'Euskal Herria, cependant on ne peut difficilement faire remonter les vraies traces de cette famille qu'à la Révolution Française. C'est lors de cet épisode de l'histoire que les Sallaberry semblèrent s'éveiller et que l'on retrouve des ouvrages de propagande à leur nom, on sait aussi qu'ils ont participé à la lutte, auprès des moldus, pour tenter de sauvegarder les privilèges locaux garantis par l'Ancien Régime. Les Sallaberry étaient donc pro-monarchistes, mais uniquement parce qu'ils tenaient à conserver leurs libertés politiques et administratives, et aussi la démocratie locale basque balayée par la Révolution au profit du suffrage censitaire et donc de la bourgeoisie. Le blocus naval qui causa la ruine de Saint-Jean-de-Luz et de Bayonne comme de l'ensemble de la côté basque, les réquisitions forcées, les mouvements de troupes sur leur sol... on les retrouve à batailler farouchement pour que tout cela prenne fin. Des documents historiques attestent que les Sallaberry ont aidé le clergé à lutter contre les persécutions mais aussi à planquer les jeunes qui désertaient l'armée française. La réplique ne se fit pas attendre, elle fut sanglante. Trop mêlée aux moldus, une partie de la famille Sallaberry se retrouva avec eux déportés vers le Lot-et-Garonne et trouva la mort là-bas, loin de son village natal. Autant dire que ce fut une défaite pour les Sallaberry qui s'éloignèrent de leurs anciens amis moldus pour se replier dans le monde sorcier, adoptant de fait les traditions qu'ils avaient longtemps mis au rebut, mariage endogamique, éducation nobiliaire, etc. Ils n'ont cependant jamais cessé de proclamer l'indépendance du Pays Basque face à ces cochons de Français, ils restent des éléments perturbateurs, des électrons libres capables de commettre des attentats – plusieurs leur sont imputés depuis le XIXe siècle et la naissance du nationalisme basque – et donc dangereux.

Du reste, la famille Sallaberry est aussi connue pour sa très grande maîtrise de l'art de l'artefact. Elle confectionne elle-même ses bombes lorsqu'elle se met en tête de faire sauter quelque chose. Mais sa palette est bien plus grande que cela : objets du quotidien, armes ou toute autre innovation technique, il est difficile de lui reprocher son côté braillard lorsque la plupart des sorciers viennent se fournir chez elle. En revanche elle reste libre et ne s'associe jamais à aucune autre cause que la sienne, n'est pas né celui qui réussira à dresser les Sallaberry !